Histoire de la FONDATION BISCUM

L’Association BISCUM nait de la volonté de nous les membres fondateurs de faire vivre la mémoire de notre défunt père dont-on garde le souvenir d’un père aimant, d’un bon leader, un enseignant passionné et un homme de foi. Pour le père aimant et dévoué qu’il a été ; pour le grand éducateur de la vie qu’il a été et aussi pour l’amour de son pays et de son métier qu’il a démontré, nous ses enfants voulons faire vivre sa mémoire.
Vingt-un ans après sa mort nous, ses enfants, voulons témoigner à travers cette œuvre qui est la sienne, qu’il a été un grand homme et que sa belle âme continue d’impacter notre société.
Cette Association se veut donc une continuité de son œuvre d’éducation à la jeunesse camerounaise car il a été un support d’instruction tant dans sa famille (Mayack), que dans son village (Ekoagombe-Sud), son arrondissement d’origine (Bot-Makak) et ses lieux d’affectations (Edéa, Kaele, Bafoussam, Maroua, Obala et Douala).
De son vrai nom NTOOGUE Martin, BISCUM était un surnom qui lui avait été donné suite à son amour pour la prière car, chrétien catholique et étant allé à l’école des séminaristes pendant son adolescence, il aimait reciter la prière du « notre père » en latin en appuyant à la fin sur le « Domino vo Biscum ».  Ce n’était d’ailleurs pas la seule prière ou chanson en latin qu’il se plaisait à répéter, le credo n’y échappait pas encore moins le Sanctus ou la litanie des saints. Alors le dernier mot du « Vo Biscum » lui est resté comme surnom. BISCUM, l’appelait-on. Il l’a bien porté et nous l’avons choisi pour son œuvre qu’est cette Association, non pas parce que son vrai nom ne serait pas plus beau mais parce qu’il crierait moins cette part de lui que nous voulons transmettre.
Les histoires personnelles qui nous ont forgé avant, pendant et après son départ, constituent aussi un pilier de cette œuvre et participeront ainsi à guider nos actions, nos interventions, nos projets et nos écrits tout au long de cette belle aventure que nous avons entamée avec BISCUM, car il serait tout aussi bien d’aider les autres en fonction des leçons de vie que nous avons tirées de la nôtre.

La famille BISCUM